DFX


  • Le DFX a été étudié chez des centaines de patients atteints de surcharge ferrique avec dépendance transfusionnelle, y compris ceux atteints de SMD1-4.
    • Chez les patients présentant des états sidéroblastiques constants, une dose de DFX de 20 mg/kg/jour par voie orale (PD, Exjade®) semble suffire à maintenir les concentrations de fer, mais une dose de 30 mg/kg/jour est souvent nécessaire pour obtenir une réduction des réserves en fer, selon les besoins en transfusion de GR du patient.
    • Les EI les plus fréquents du DFX comprennent des symptômes GI (douleur abdominale, nausées et vomissements, diarrhée et constipation, 15,2 %) et des éruptions cutanées (10,8 %)2,3,5.
    • Des hausses du taux de créatinine sérique dépendantes de la dose, et généralement réversibles, ont été observées chez un tiers des patients. Cependant, dans le cadre de la pharmacovigilance, plusieurs cas d’insuffisance rénale mortelle et de cytopénies ont été observés après l’instauration du DFX. Un suivi régulier de la fonction rénale et des numérations sanguines est recommandé sur une base hebdomadaire pendant les quatre premières semaines de traitement ou plus souvent, ainsi qu’après toute augmentation de la dose.
    • Les EI rares comprennent la hausse de l’ALT (0,6 %), la surdité (0,3 %) et la cataracte (0,3 %).
    • Le DFX en comprimés pelliculés (FCT) (Jadenu®) semble associé à moins d’effets secondaires GI, mais ses effets secondaires rénaux et autres semblent comparables à ceux de la PD6.
    • Les doses doivent être réduites de 30 % chez les patients recevant Jadenu® au lieu d’Exjade®, en raison de son meilleur profil d’absorption GI et de biodisponibilité*.
    Molécule : DFX